© Philippe Ducros / République démocratique du Congo / 2010
© Philippe Ducros / République démocratique du Congo / 2010
OFFERT EN SALLE ET EN LIGNE!
EN SALLE : Le déambulatoire en salle peut facilement être présenté dans un contexte respectant les mesures sanitaires et de distanciation physique, et ce, sans aucune adaptation qui pourrait nuire à l’expérience théâtrale. En effet, les spectateurs ne sont en contact avec aucun comédien. L’écoute se fait grâce à des audioguides (qui peuvent être facilement désinfectés entre chaque utilisation) ou encore directement sur le téléphone cellulaire du spectateur.
EN LIGNE : En réponse à la fermeture des théâtres et des salles de spectacle, nous avons mis sur pied une version Web de La porte du non-retour. Cette formule peut être disponible en ligne en tout temps et permet d’offrir une expérience théâtrale immersive aux amateurs de théâtre tout en respectant les mesures de confinement en vigueur. Elle inclut de nouvelles photos, des cartes, des extraits des carnets de voyage et autres nouveaux éléments.
Un homme coincé dans une camionnette commune sur le boulevard Lumumba de Kinshasa, tente de gérer le choc de ses rencontres et la violence qui l’entoure… Et si la fin du monde n’était pas à la même heure pour tous? Son voyage culmine dans le camp Mugunga 3 par la rencontre d’une déplacée interne résiliente. De cette descente en enfer, il comprend que jamais il ne pourra revenir tout à fait.
Une salle noire. Quarante-neuf photos. Un audioguide. Le spectateur met le casque d’écoute. Commence alors le théâtre : un monologue intérieur, un voyage au cœur des exodes d’hier et d’aujourd’hui… Comme décor à ces migrations, l’Afrique. Celle des négriers, des réfugiés, des exodes urbains. Les déplacés des guerres et de la misère. Afrique de l’Ouest, Éthiopie, et surtout République démocratique du Congo. Autant d’exodes forcés, de retailles des guerres, d’esclavagisme moderne et ancien.
Et finalement, une dernière migration, celle de l’auteur en ces terres d’abandon. Un parcours initiatique entre la photo et le récit sur la part en nous qui se métamorphose au contact de ces migrations et de ceux qui les suivent. Sur l’écart qui grandit entre nous et le monde quand on fait face à ses marges, quand on écoute ceux qui y vivent. Sur les fragments qu’on laisse aux quatre coins de la terre.
La porte du non-retour est un bilan des pèlerinages extrêmes au cœur de la démarche d’HÔTEL-MOTEL ces dernières années, que ce soit en Palestine occupée ou dans les camps d’Afrique. Pour les 10 ans de la compagnie, nous avons commencé cette introspection quant à notre processus de création et à l’impact intime qu’il laisse au contact de ces petites fins du monde. Le nom de ce spectacle vient d’un monument que l’on retrouve à quelques endroits en Afrique de l’Ouest, en mémoire des millions d’esclaves déportés vers l’Amérique. Une fois cette porte passée, les Africains savaient que jamais plus ils ne reviendraient…
La porte du non-retour a été présentée à Montréal, Ottawa, Paris, Limoges, Genève, Marseille, Bastia, ainsi qu’en programmation officielle du Festival d’Avignon.
Ce spectacle a bénéficié du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec. Merci à nos commanditaires Encadrex et Borealis, laboratoire photo.
Texte, mise en scène et photographie Philippe Ducros
Traduction (version anglaise) Shelley Tepperman
Avec (version française) Étienne Pilon et Klervi Thienpont
Avec (version anglaise) Alex Ivanovici et Catherine Bérubé
Conseillère à la scénographie Magalie Amyot
Musique, prise de son et enregistrement Ludovic Bonnier
Assistance à la mise en scène Catherine La Frenière
Montage vidéo (version Web) Antonin Gougeon / Hub Studio
« Même si le spectateur revient de moins loin que l’artiste à la sortie, il ressort avec une certaine charge émotive difficile à oublier. » – Ici Québec
« La porte du non-retour, c’est une poésie chuchotée au creux de l’âme, triturant le cœur comme autant de vers blancs. C’est la misère et la crasse, la peur au ventre, et pourtant la résilience à l’état pur. Ce parcours déambulatoire est nécessaire : ne nous voilons plus la face, ne changeons pas les postes de notre téléviseur, ne détournons pas le regard. Ce qui se passe dure depuis trop longtemps, ce qui se passe doit cesser, et c’est à nous de renverser cette mainmise sur le continent le plus riche de la planète. » – MonMontcalm
« Mais l’Afrique n’est pas que désolation. On y retrouve également de la force, de la beauté, comme chez cette femme si touchante à qui l’on donne la parole, résiliente malgré les atrocités qu’elle a vécues. On y retrouve de la lumière aussi, que ce soit dans le regard d’un garçon ou le sourire radieux d’une fillette. Et les photographies de Philippe Ducros le rendent bien. Bref, La porte du non-retour est une expérience émouvante et choquante, dont on ressort forcément plus conscientisé.e, mais dont on ne revient pas tout à fait indemne. » – La fabrique crépue
Nous saurons nous adapter aux différentes réalités des lieux de diffusion intéressés. Les données présentées dans ce document représentent donc notre idéal.
FICHE TECHNIQUE : CLIQUEZ ICI.
Saison 2020-2021
Salle Pauline-Julien (en ligne) – Montréal, Québec (Canada) – 06 au 13 octobre 2020
Théâtre des Deux Rives (en ligne) – Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec (Canada) – 15 au 21 novembre 2020
Depuis sa création, ce spectacle est parti en tournée en France (il a été sélectionné au prestigieux Festival d’Avignon en programmation officielle en 2013), en Suisse, au Québec et au Canada.
Saison 2018-2019
Théâtre Périscope – Québec, Québec (Canada) – 05 au 12 février 2019
Création
Maison de la culture Frontenac – Montréal, Québec (Canada) – 11 juin 2011 – En coproduction avec le FTA
Le texte est publié aux éditions L’instant même dans la collection L’instant scène.